Virgil Abloh a présenté la collection Louis Vuitton Homme Automne/Hiver 2021 intitulée « Ebonics / Snake Oil / The Black Box / Mirror, Mirror ». La collection se veut fraîche, revivifiée, inspirée et reflète un monde dans lequel nous vivons aujourd’hui, tout en analysant les « préjugés inconscients inculqués dans notre psyché collective par les normes archaïques de la société ». Le show se transforme en une pièce inondée de lumière au Tennis Club de Paris, remplie d’une structure monolithique en marbre vert, faisant référence à l’essai de James Baldwin « Stranger in the Village » dans lequel l’auteur décrit le temps passé dans un village suisse. Le défilé se composait de trois actes exprimés par la danse, le patinage sur glace, la poésie et la scénographie, où les mannequins se promenaient autour de la sculpture, certains étant allongés sur le sol, contre le mur ou assis sur un emblématique siège Barcelona de Mies van der Rohe et Lilly Reich, en faisant un clin d’œil à la représentation idéalisée par Abloh de l’artiste, du vagabond, de l’architecte, du vendeur et d’autres personnages archétypiques de la société. Parmi les pièces les plus remarquables de la collection, on trouve un costume transparent à monogrammes, un pull orné de monogrammes LV en miroir qui embellissent le vêtement comme des flocons de neige, et une veste sculpturale. Par ailleurs, nous découvrons des accessoires au reflets plus prononcé, ainsi que de nouvelles interprétations des classiques de la maison, comme le sac à dos Christopher, désormais en cuir Epi avec un effet peint par pulvérisation, ainsi que des pièces sculpturales utilisant un cuir monogramme original, comme un sac avion qui fait un clin d’œil aux invitations de la collection.

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