La deuxième édition de la Peacock Society a fait monter la température du parc floral de Vincennes !
Vous aussi, vous avez vu défiler le hashtag #Bouillant sur tous les réseaux et vous vous êtes demandés si cette Peacock 2014 allait être aussi bouillante que le promettait We Love & Savoir-Faire. Nous y étions et nous allons tout vous dire.
En arrivant au Parc Floral vendredi, on présage une soirée sauvage mais bien organisée. La queue à l’entrée est raisonnable, le staff souriant, le temps ne paraît pas menaçant. Autour de nous, des lumières tamisées, des food-trucks dégageant des odeurs appétissantes, des photos de l’artiste JR au milieu d’une végétation dense, des magasins éphémères mais aussi, et surtout, des toilettes écologiques, assez de toilettes pour tout le monde. Le décor est planté. La line-up qui nous attend est pointue. Les techno lovers s’en délecteront : Ron Morelli, The Martinez Brothers, Recondite, Richie Hawtin, Claptone, Cassius, Kerri Chandler occupent les scènes principales. Les sets s’enchainent. Au fond des salles, des danseurs profitent de l’espace ; près des baffles, les amateurs de décibels tendent l’oreille tandis que d’autres festivaliers prennent l’air, allongés dans des hamacs. Tout le monde y trouve son compte.
Samedi, les nuages sont plus gris et la queue plus longue mais l’ambiance, toujours au rendez-vous. La bière coule à flot au stand Heineken et les serveuses, se dandinent, elles aussi, sur le son d’Acid Arab. Cashmere Cat nous offre un set tout en douceur, parfait pour commencer ce Day Two. Les hangars désaffectés vibrent au rythme des danses déjantées et le #hashtag bouillant prend tout son sens lorsque la climatisation cesse de fonctionner. Alors que Jimmy Edgar puis Agoria nous régalent avec des sons complètement fous, tout le monde meurt de chaud mais personne ne s’arrête de danser. Lorsque Paul K arrive sur scène, comme un miracle, l’air frais souffle enfin sur nos visages. C’est devant Brodinski que nous nous inclinerons alors. Celui-ci nous portera le coup fatal avec son mix full of bass. Plus que jamais, nous avons ressenti des émotions animales.
Cette deuxième édition de la Peacock Society c’était de la moiteur, des jeux de lumière surprenants, des hipsters mais surtout, du partage. Le partage de la musique. C’est grâce à ce genre d’évènement qu’on se souvient que Paris est toujours une grande capitale européenne de la musique électronique. Nous attendons avec impatience la prochaine édition pour vivre à nouveau, un rêve éveillé.
ConcertfestivalheinekenParispaul kalkbrennerPeacockpeacock society