Inspiré par la sous-culture et cette énergie propre à la jeunesse, Raf Simons réinterprète ainsi les archives Fred Perry. Pour cette collection, il est ainsi parti à la recherche de photographies de Brian Flynn qui incarne cette sous culture londonienne. Fervent amateur de concerts, entre avril 82 et 83, Brian Flynn s’est rendu 45 fois dans le fameux sous-sol du 100 Club, Oxford Street, où il documentait ses soirées entre amis avec son appareil photo Kodak Ektralight de poche.
“Je venais de quitter l’école et je suivais une formation pour devenir maçon. C’était la première fois que je gagnais de l’argent et j’ai acheté un appareil photo pour filmer mes soirées avec des amis. Je développais ensuite ma pellicule avant ma journée de travail, à 8 heures, et je les récupérais le soir, à 17 heures. J’ai d’ailleurs conservé mes meilleurs clichés pour un album photo que je possède encore et que je chéris encore aujourd’hui,” nous dit Brian Flynn.
Ces images sont imprimées sur des patchs aux bords bruts, qui ornent les pièces – cousues à la manière d’une cutomisation, comme un fan pourrait personnaliser un t-shirt avant d’aller à un concert. Le blazer blanc a une allure punk avec une écriture manuscrite brodée à la main ” Another Land ” et ” Time is on our side”. Le pardessus, autre pièce maitresse de la collection, est fabriqué à partir de coton imperméable et agrémenté avec des patchs imprimés, un badge punk et la signature graphique de Raf Simons. Chaque vêtement est une expression de l’identité personnelle du designer, conçu pour être portés oversize et en accumulation.
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