Dior a toujours crée des personnages forts à partir des hommes qui portent la marque. Mais cette saison, Willy Wanderperre emmène la collection plus loin. En effet, l’homme Dior devient un cowboy. Seul, parfois perdu, sous un soleil de plomb, il marche, reconnaissable à son seul chapeau blanc. Dans une grande maison, le mannequin déambule pendant les 150 secondes que dure le film. Des détails baroques piqués dans le défilé de Juin dernier, qui a eu lieu au tennis club de Paris, mais malgré tout ce sentiment de perdre ses repères. Une lumière aveuglante alterne avec l’obscurité, jusqu’à ce que le cadre se perde lui-même. La seule chose à laquelle on peut s’accrocher reste les habits. Le chapeau, le costume près du corps, la chemise bleue, sont les piliers de cette collection, et Willy Wanderperre a pris un chemin poétique pour nous en faire prendre conscience.

Dior Homme always made strong characters from the men. But this season, Willy Wanderperre created with his own vision of the brand and the clothes. Indeed, the Dior man become a cow boy. Alone, and sometimes lost, in the hottest sun, he walks recognizable anywhere thanks to his white hat. In a big house, the model is wandering during the 150 seconds of this movie. Some baroque details pinned onto the last Dior Homme fashion at Paris tennis club, but above the feeling to lose all our references. Bright light alternates with shadow then the film gets out-center. The only things which stay for us to hang on to, is the clothes. The hat, the blue shirt, are the fondamentals of te collection, and Willy Wanderperre took a great shot as making us realize that.