« Neuf bombes féministes », plaisante Tracey Thorn en décrivant ce qui est son premier album solo en sept ans. Magnifié par l’electro-pop scintillante de son producteur Ewan Pearson, ‘Record’ sortira le 2 mars 2018 chez Unmade Road / Caroline International. Le personnel se mue souvent en politique dans l’œuvre de Tracey Thorn. Pendant quatre décennies, ses chansons et son écriture ont exprimé une vision lucide de l’environnement immédiat d’une femme ; depuis les acerbes chansons adolescentes de son premier groupe Marine Girls jusqu’à son acclamée autobiographie et ses récents travaux journalistiques, en passant par les seize années durant lesquelles elle a été la moitié du duo aux millions de ventes Everything But The Girl. La carrière solo de Tracey Thorn a repris en 2007 avec « Out of The Woods », suivi en 2010 par « Love and Its Opposite », sur lequel elle a collaboré avec Al Doyle (Hot Chip), Leo Taylor (The Invisible), Jens Lekman, Cortney Tidwell ou encore le guitariste Jono (Jagwar Ma).
« Si « Love and Its Opposite » reflétait une crise de la quarantaine, avec son lot de divorces et d’hormones, ‘Record’ représente le soulagement qui s’en suit, comme une libération, et signe le début d’une nouvelle phase de vie où je n’accorde plus d’importance à rien.«
Sur « Record », les morceaux infusés de synthés pêchus arrivent et repartent en moins de trois minutes.
« Je voulais que ce soit un album que l’on peut écouter pendant la journée, pas forcément le soir dans une chambre » dit Tracey.
Son premier extrait « Queen » est une entrée latérale dans cet univers, pleine de désir et de flamme personnelle, dans un album qui tourne autour de la liberté et de l’émancipation. Quant à cette voix, assurée et richement texturée, quoique touchante, elle reste l’une des plus belles de la pop féminine des 40 dernières années.
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