L’agence Tribeca nous a gentiment proposé d’aller essayer les nouveaux pneus ContiSport de Continental sur le circuit d’Abbeville en Picardie. Nous y avons envoyé notre spécialiste des sports mécaniques qui s’en est donné à cœur joie !
Photo: ©Bertrand Urbain
Au programme de cette journée tests d’adhérence extrêmes au volant de voitures tout aussi exclusives. Il y en avait pour tous les goûts : traction (Renault Megane R36R, Clio RS) propulsion (Porsche Cayman S, BMW M3, Nissan 350Z) ou encore transmission intégrale (Subaru Impreza STi). C’était là une excellente manière de comprendre le fonctionnement d’un pneumatique, le rôle primordial qu’il joue en cas d’urgence, et de prendre conscience que derrière le caoutchouc il y a de la très haute technologie. Plusieurs ateliers avaient pour but reproduire ces situations dans lesquelles on ne voudrait jamais être, et dans lesquelles de bons pneus peuvent nous permettre d’éviter le pire. Pousser les pneus au plus proche de leurs limites était donc le mot d’ordre : freinage violent à 130Km/h, freinage en virage serré à 110Km/h pour décrocher l’arrière, slalom à 80Km/h ou encore un excellent exercice d’appel/contre appel qui nous a permis de comprendre la synergie qui existe entre l’ESP (dispositif de sécurité passive qui freine une ou plusieurs roues dès lors que l’on est en perte d’adhérence) et les pneumatiques. Chacun des pilotes d’essai du dimanche a également pu se rendre compte de l’importance de facteurs tels que la puissance transmises aux roues avant, arrières ou aux quatre (la puissance des véhicules allait de 200 à plus de 340 chevaux) en fonction des force que subit la voiture et donc les pneus, en ligne droite, en virage ou en changement de direction. Pour finir cette journée en beauté, ce sont les instructeurs qui ont pris le volant (ils travaillent main dans la main avec Continental en usant de la gomme huit heures par jour). Être passager fait tout de suite un tout autre effet, d’autant qu’il s’agissait là d’anciens pilotes de compétition au volant de propulsions de plus de 300 chevaux. Autant vous dire que les voitures parcouraient 80% du circuit en glisse (ESP déconnecté bien entendu). Après une heure de ce petit manège l’effet sur les pneus (aussi performants soient-ils) était visible à l’œil nu (Cf. photo ci-dessous).
Photo: ©ViaComIT
Le verdict de ViaComIT : Les pneus accrochent, et même très fort ! Les distances d’arrêt sont quasi identiques que la route soit sèche ou détrempée, et pour peu que l’ESP soit connecté, aucun risque non plus d’être pris au dépourvu lors d’un freinage en courbe à haute vitesse. Le choix des différents ateliers était pertinent, dans la mesure où nous avons malmené nos pneus sur route sèche et mouillée, au volant de véhicules très différents les uns des autres (tractions, propulsions et transmission intégrale). De ce côté-là on a bien compris que Continental n’avait rien à se reprocher !
En période de crise écono-climatique il est également intéressant de relever que Continental a choisi de privilégier la sécurité à la course à l’économie de carburant (la réduction du frottement pneu/route peut permettre une économie de carburant allant jusqu’à 3%). En effet, en axant sa recherche sur un pneu qui permettra de s’arrêter toujours aussi court tout en économisant du carburant et en polluant moins, Continental désire garder sa position de premier en terme de distance de freinage (enquête réalisée par les journalistes de l’ensemble de la presse spécialisée européenne). A ce propos, la marque prolonge d’un mois une promotion intéressante : Continental s’engage à rembourser les réparations de votre véhicule si vous faites un accident sans être parvenu à vous arrêter, avis aux amateurs !
Photo: ©ViaComIT
Photo: ©Bertrand Urbain